Cette lettre. écrite par Chopin le 28 décembre 1838. revêt une importance spéciale en raison de l’information qu’elle contient sur le séjour du compositeur dans la chartreuse de Valldemossa. « Imagine que suis entre les terrains rocailleux et la mer. dans la cellule d’une immense chartreuse abandonnée. avec des portes plus grandes que toutes les portes cochères de Paris. » […] Je t’écris d’un lieu très étrange (…) À chaque fois que j’ai fait le trajet de Palma à Valldemossa. j’ai toujours voyagé avec le même cocher. mais jamais par le même chemin. […] Étant donné qu’ils ne voient jamais d’étrangers. ils ne savent pas quel prix demander pour les choses qu’ils vendent. Mais tout ceci n’est qu’un grain de sable en comparaison de ce ciel. cette poésie qui émane de partout et les couleurs vives de ce paysage. C’est l’un des plus beaux ciels au monde et les yeux des hommes ne l’ont pas encore abîmé ».